Somme toute, la volumétrie globale du secteur historique est conservée, seul les immeubles d’habitations contreviennent à la conservation de l’unité volumétrique de l’ensemble. Le mode d’implantation de l’époque est entièrement sauvegardé, les divers accès et chemins menant aux bâtiments industriels ont été transformés en rues piétonnes et places publiques. De surcroît, l’organisation et le rythme des façades historiques ont été conservés. Le même contraste observé précédemment entre le centre et la périphérie du quartier se répète pour le critère sur le maintien des volumes originaux. Les documents historiques montrent que les bâtiments du noyau sont à quelques détails près identiques après l’intervention. Effectivement, le centre respecte bien le critère puisque peu d’ajouts ont été effectués. Il en est autrement sur le pourtour du site. Les complexes d’habitations implantés dans les dernières décennies, sur d’anciens entrepôts, sont très peu sensibles au contexte existant. Par ailleurs, les quelques tours ajoutées au tournant des années 2000 sont plus respectueuses du patrimoine présent. Elles arborent deux échelles distinctives : un piédestal reprenant les formes, gabarits, couleurs et matériaux de l’existant et ensuite la tour qui est présentée comme un objet distinct. Toutefois, les volumes de certaines nouvelles constructions qui s’insèrent dans des endroits désuets du site le font avec respect des bâtiments voisins par des silences ou par des structures non-envahissantes.