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Monuments (Landmarks)

 

De nombreux points d’intérêts ou monuments sont dispersés dans le district et permettent aux visiteurs d’identifier le lieu. Ceux-ci aident à la structuration de l'image mentale que produit le district. Autrement dit, ces points nous permettent de nous repérer. La carte ci-jointe classe, selon leur importance, les divers monuments et artefacts, et ce, par rapport à l'image du district.

Noeuds (Nodes)

                 

Les nodalités du district sont ambiguës : la disposition irrégulière des chemins crée des croisements nombreux et surprenants. L’exiguïté des bâtiments industriels a rendu difficile le traitement de ces nodalités. Malgré tout, on perçoit une plus grande intensité aux croisements, notamment le long de la Trinity Street.

Districts

                 

Le  site est divisé en quatre secteurs. En excluant celui de la Distillery Lane, qui est en fait essentiellement un stationnement, le Distillery District est en fait divisé en trois parties.

 

La partie centrale correspond au Trinity Street Heritage district. Prolongement de l’axe de la rue du même nom, c’est dans cette partie qu’on retrouve l’essentiel des structures patrimoniales. Il est protégé dans son intégralité. De chaque côté on retrouve un secteur résidentiel, à l’intérieur duquel sont développés les projets de condominiums contemporains.

 

Chemin (Paths)

 

Le site est ceinturé sur trois côtés par des rues qui s’inscrivent dans la trame urbaine de Toronto : les rues importantes Parliament Street et Cherry Street, qui se prolongent bien au-delà du district dans l’axe Nord-Sud, ainsi que la petite rue transversale Mill Street qui longe le projet au nord. 

 

Certains chemins à l’intérieur du district permettent de structurer l’ensemble : la prolongation de la rue Trinity – qui devient une longue esplanade séparant le district en deux sur l’axe Nord-Sud, la Gristmill Lane, qui la rejoint depuis Parliament Street et la Tank House Lane qui la rejoint depuis Cherry Street.

 

Les chemins Pure Spirits News, Rack house News et Distillery Lane sont secondaires et servent essentiellement à desservir les bâtiments. Ceux-ci se terminent en cul-de-sac vis-à-vis la voie ferrée. La Distillery Lane, quant à elle, est peu fréquentée, notamment à cause de sa forme en créneau – qui empêche toute lecture visuelle de sa longueur et de sa destination – et de son caractère de ruelle. Elle est doublée sur une bonne partie de sa longueur par un stationnement.

Limites (Edges)

 

En tant qu'ancien complexe industriel, les limites du Distillery District sont circonscrites à l'intérieur de la forme de deux ilots standards de la trame de Toronto. Par contre, cette limite est renforcée non seulement par le caractère des rues au périmètre, mais aussi par deux barrières visuelles et physiques : le chemin de fer et la Gardiner Expressway.

 

Chemin de fer : c’est la limite du côté sud du district. Claire et infranchissable, sauf deux viaducs au-dessus des rues Parliament et Cherry. Traitement architectural menaçant ; bruit des trains (assez fréquents car lignes de trains de banlieue GO). Plusieurs voies.

 

Gardiner Expressway : Bien que située derrière le chemin de fer, le passage de la Gardiner Expressway en viaduc au-dessus des rues Parliament et Cherry représente une barrière supplémentaire qu’il faut traverser pour se rendre au bord de l’eau. Elle renforce la limite du district au sud. À l’échelle de la ville, elle représente aussi une cicatrice dans la trame urbaine.

 

Rues : Les rues au périmètre sont des limites moins violentes, dans la mesure où elles sont très poreuses et ne constituent pas des barrières. Par contre, la différence de traitement entre les rues publiques ouvertes à la circulation automobile et les passages piétons du district marquent fortement la distinction entre les deux et les caractérise comme limite, i.e. on voit bien la distinction district/ville vis-à-vis ces rues, et ce, même si la Trinity Street se prolonge dans (et à l’extérieur du) le district.

Selon Kevin Lynch, la lisibilité est la capacité des usagers de se représenter la ville sous la forme d’une image mentale. Cette image mentale peut représenter autant le plan de la ville que son aspect, son caractère, etc. La qualité de cette lisibilité repose sur 5 critères : les limites, les chemins, les districts, les nÅ“uds et les monuments[1]. Dans le cas du Distillery District, on peut identifier ces éléments comme suit :

 

[1] LYNCH, Kevin. The Image of the City. 1960, Cambridge, Mass., MIT Press. 194 pp.

LISIBILITÉ

Sources : Google maps

Sources : Étudiant + Google maps

Sources : Panoramio et Google Street View

Sources : Étudiants

Sources : Étudiants

Sources : Étudiants

Sources : Étudiants

Sources : Étudiants

Sources : Toronto History

Sources : Distillery Historic District

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